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Policiers Espagnols ou Français: Même combat...

Publié le par DEXTER

Des policiers Espagnols de Madrid dénoncent les "quotas" d'arrestations d'étrangers...

Des policiers madrilènes ont dénoncé les pressions dont ils estiment faire l'objet de la part de la préfecture de police, pour arrêter chaque semaine "un quota" d'étrangers sans-papiers dans la capitale, ont rapporté dimanche 15 février les médias espagnols.
"Le préfet de police donne chaque semaine l'ordre aux commissaires d'arrêter un certain nombre d'étrangers", a dénoncé le secrétaire général du syndicat Union fédérale de police (UFP), Alfredo Perdiguero, à la radio Cadena Ser.

Marre des pressions

Selon lui, les commissaires transmettent ces ordres aux agents, qui "en ont assez de subir ces pressions".
Consultée par l'AFP, la préfecture de police de Madrid n'était pas en mesure, dimanche après-midi, de commenter cette information.
"Arrêter des étrangers sans-papiers fait partie de nos fonctions mais on ne doit pas le faire par obligation, seulement pour améliorer les statistiques de la préfecture de police", a ajouté Alfredo Perdiguero.

Arrêter d'abord les Marocains

Selon lui, cette pratique remonte au mois d'octobre 2008, lorsque l'actuel préfet de police de Madrid, Carlos Rubio, a pris ses fonctions, en provenance de Valence (est) où il appliquait déjà ces mesures.
Selon une note interne d'un commissariat madrilène, citée par l'agence Europa Press, les quotas de sans-papiers à arrêter sont fixés en fonction du nombre d'habitants des quartiers couverts par chaque commissariat.
Il est par ailleurs recommandé aux agents d'arrêter en priorité des sans-papiers marocains, les démarches pour leur rapatriement étant plus faciles et moins coûteuses que pour des immigrés d'Amérique du sud, selon cette note.

SSBEC: Comme quoi, la politique des quotas, ou des objectifs comme le dit le gouvernement, franchit allègrement les frontières, et malheureusement les policiers Espagnols subissent les mêmes pressions que nos policiers Français qui n'ont de cesse de dénoncer par voie de presse ce genre d'abus, que l'on nomme "Quotas"...
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